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Le Domaine Emile Balland

vigneron vins giennois et sancerre

Emile Balland - Domaine Balland | Vins coteaux du Giennois et Sancerre

Il y a certainement beaucoup de traits de caractère et de qualités utiles pour exercer le métier de vigneron. Mais plus que tout, il me semble que l’humilité est indispensable. Particulièrement pour affronter les caprices du climat et plus généralement ce que nous ne pouvons pas maîtriser. En tant que vigneron, mon but est d’essayer de m’adapter à ce que m’offrent les terroirs, et d’en tirer la meilleure expression possible pour mes yeux, mon nez, mon palais et ceux de mes clients.

 

Chaque année, les vignes s’enracinent davantage, me permettant ainsi de produire des cuvées aux styles plus affirmés. Les interventions aux vignobles sont raisonnées en fonction des risques du moment et ne sont pas faites de façon systématique. Par goût et par conviction, depuis 2019, je m’essaie à la traction animale sur une petite partie du domaine, avec l’aide de Gaëlle et de son cheval Viking.

 

A la cave, mon but est de rentrer des raisins sains, au degré de maturité souhaité, de façon à être le moins interventionniste possible, ce qui n’exclut pas une présence et une surveillance constantes pendant la vinification.

Comment je vois mon métier ?

un domaine construit pas à pas depuis 20 ans

Après la vente contrainte du domaine de mes parents en 1998, il fallait un brin de folie et
beaucoup d’enthousiasme pour se lancer dans cette aventure vigneronne avec l’aide et le
soutien constants de mes parents, un prêt étudiant, ainsi que l’AMI 8 de mon grand-père pour
faire les trajets Sancerre – Toulouse où je finissais mes études d’œnologie.

Vins Sancerre | Domaine Emile Balland

A cette époque, le vignoble des Coteaux du Giennois venait enfin d’accéder à l’AOC. A côté des principaux domaines viticoles, de nombreuses petites parcelles étaient exploitées par des retraités revenus de la ville ou d’anciens agriculteurs. Par attachement à une tradition familiale vigneronne, ils avaient gardé leur carré de vigne pour leur retraite. Voyant un jeune vigneron arriver, certains d’entre eux furent heureux de pouvoir passer la main, en sachant que leur parcelle continuerait à vivre. C’est ainsi que j’ai pu constituer un embryon de vignoble à Bonny sur Loire, en exploitant ces parcelles ou en récupérant les droits de plantation.

En parallèle, un gros travail de démarchage sur le terrain m’a permis de regrouper des parcelles à planter dans les Coteaux du Giennois, ainsi qu’à Sancerre.

 

Les plantations réalisées dans la décennie 2000, ainsi que la reprise progressive de deux petites exploitations portent aujourd’hui la surface de mon domaine à environ 8,5 ha de vignes, dont 1 à Sancerre et 7,5 en Coteaux du Giennois.

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